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A propos de PoPEx

La naissance de l'idée

C’est à la suite de la lecture de livres de Pablo Servigne – chercheur qui interroge notamment le futur de notre société dans un monde sans pétrole – ainsi qu’après le visionnage de documentaires sur l’agriculture urbaine qu’est née l’idée d’implanter une dynamique d’utilisation d’espaces actuellement libres – les toits – dans l’agglomération chambérienne. Nous nous plaçons dans un contexte de transition des villes, que nous souhaiterions d’avantage connectées à la Nature, mais aussi plus autonomes du point de vue alimentaire. Nous n’avons pas la prétention de croire qu’installer des potagers sur les toits permettrait de nourrir toute l’agglomération chambérienne. Toutefois, nous voulons aller vers plus d’autonomie alimentaire en ville et faire prendre conscience aux citoyens de l’importance de savoir cultiver mais aussi de conserver des terrains agricoles et des maraîchers en zones péri-urbaines. L’approvisionnement des villes dépend aujourd’hui principalement du pétrole. Dans un futur ou ce dernier viendra à manquer, comment les villes s’en sortiront ? Face à ce constat mais aussi face aux crises environnementales et sociétales actuelles, la création de cette association a donc été motivée par l’envie d’agir à l’échelle de l’agglomération ou nous vivons. Au-delà d’installer des bacs potagers sur les toits, notre association souhaite participer et engager des réflexions sur d’autres modes d’alimentation, rendre accessible et compréhensible la réalité du maraîchage mais aussi et surtout promouvoir l’agriculture urbaine et péri-urbaine.

Pourquoi une telle association ?

Avec la croissance de la population urbaine, le manque d’espace en ville est indéniable. Garder des espaces dédiés à l’agriculture n’apparait ainsi malheureusement pas comme la première urgence pour les collectivités. Toutefois, de nombreux espaces en ville peuvent être utilisés pour y développer l’agriculture urbaine : les friches, les toits, le pied des arbres, etc. Avec PoPEx, nous axons nos activités sur les toits plats pour plusieurs raisons : (1) ce sont des grands espaces pouvant accueillir divers bacs potagers offrant de très bon rendements (voir les études d'AgroParisTech), (2) de par leur hauteur, les légumes et fruits ne sont pas affectés par la pollution par les métaux lourds (aucune des récoltes réalisées à Paris par l’AgroParisTech ne dépassait les normes des métaux lourds), (3) cela permet une rétention efficace des eaux de pluie, (4) cela permet une nouvelle utilisation de la ville en 3D, (5) cela crée du lien social entre les habitants du quartier. Installer des jardins potagers en ville apporte aussi divers bénéfices comme une amélioration de la biodiversité urbaine, un meilleur cadre de vie, un rafraichissement de l’air, une optimisation de l’isolation thermique des bâtiments et favorise aussi les circuits courts et le recyclage des déchets. En effet, le compost produit par les habitants, notamment rendu possible grâce à l’installation de nombreux composteurs collectifs dans l’agglomération chambérienne par l’association Compost’ Action, peut être réutilisé dans les bacs potagers cultivés. Puis les légumes ont ensuite un trajet très court : du toit à l’assiette. L’agriculture urbaine apporte donc la possibilité de participer à la transformation des villes qui sont actuellement des « boucles ouvertes » (consommation -> évacuation) en « boucles fermées » ou se réaliserait un processus de consommation -> transformation -> réutilisation des déchets solides (matière organique) et liquides (eaux usées).

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